Lotus Theory 1 : la vision affûtée d’une supercar électrique à près de 1000 chevaux

Avec son prototype Lotus Theory 1, la marque britannique revient aux source de ce qui faisait l’ADN de ses supercars. Doté de 987 chevaux et d’une technologie de conduite autonome très avancée, ce bolide tout-électrique propose enfin un poids raisonnable !

Un design radical

La Lotus Theory 1 est bien plus qu’un simple prototype : elle incarne la vision de ce que sera, selon Lotus, la supercar électrique du futur. Présentée comme un concept ultra sportif, elle combine des lignes racées et aérodynamiques, des matériaux ultralégers, ainsi qu’un habitacle minimaliste et centré sur la performance.

Le modèle mesure 4,49 mètres de long, 2 mètres de large et affiche une hauteur de seulement 1,14 mètre, des dimensions qui lui confèrent une silhouette compacte et musclée. Mais la vraie prouesse réside dans son poids : grâce à un châssis en fibre de carbone, la Lotus Theory 1 pèse moins de 1 600 kg, un exploit pour une supercar électrique là quasiment toutes les sportives électriques dépassent les 2 tonnes !

Lotus Theory 1, 987 chevaux pour des performances de supercars

Sous ce capot affûté se cache une mécanique, certes bourrée d’électrons mais aux chiffres impressionnants. La Lotus Theory 1 est propulsée par deux moteurs électriques développant une puissance combinée de 987 chevaux, ce qui lui permet d’atteindre une vitesse de pointe de 320 km/h. Le 0 à 100 km/h est quant à lui abattu en moins de 2,5 secondes.

Le prototype est également doté d’une batterie de 70 kWh, offrant une autonomie de 402 km selon les estimations basées sur le cycle WLTP. Cette autonomie pourrait sembler modeste pour certains, mais il ne faut pas oublier que la Theory 1 est avant tout un véhicule axé sur la performance pure et non sur les longs trajets. Surtout, et c’est selon nous la pierre angulaire du succès de l’électrique il faudra voir en combien de temps elle se recharge. Si elle emprunte la même voie que le l’Emeya alors, elle pourra être un succès, cette dernière ne demande que 14 minutes pour passer de 10 à 80 %.

Conduite autonome de niveau 4

Ce qui distingue également la Lotus Theory 1 de ses concurrentes est sa capacité à intégrer une technologie de conduite autonome de niveau 4.

Elle est en effet équipée de quatre capteurs LiDAR déployables, six caméras HD, ainsi que de radars millimétriques à courte et longue portée. Ces dispositifs permettent à la Theory 1 de lire l’environnement à 360 degrés et de naviguer en mode totalement autonome et sans surveillance du conducteur dans diverses conditions. Le système repose sur la plateforme informatique Nvidia Drive.

Lotus Theory 1, un intérieur spartiate

À l’intérieur, l’ambiance est tout aussi futuriste. La configuration des sièges est 1+2, avec un conducteur au centre, rappelant les voitures de course. Les matériaux utilisés, principalement du carbone, soulignent l’objectif de légèreté du véhicule.

Malgré cet intérieur minimaliste, la Lotus Theory 1 ne renonce pas au confort moderne : écran tactile central, commandes vocales avancées, et instrumentation 100 % digitale sont au rendez-vous. Bon évidemment, on garde un faible pour les aiguilles mais on ne va pas bouder notre plaisir de voir une électrique performante et légère.

La Lotus Theory 1 entrera-t-elle en production ?

Bien qu’il s’agisse pour l’instant d’un concept, les rumeurs en provenance de Chine, où Lotus appartient désormais au géant Geely, laissent entrevoir une possible production en série. Si cette hypothèse venait à se concrétiser, le Lotus Theory 1 pourrait être produit dans l’usine de Wuhan, aux côtés des modèles Lotus Eletre et Emeya.