Royal Enfield a présenté sa nouvelle Scrambler, la Bear 650, lors de l’EICMA 2024 . Avec son moteur de 648 cm³ et son design rappelant les courses de désert, ce modèle élargit la gamme 650 et rend hommage à son passé. Disponible à partir de 7 640 €.
Un hommage aux légendaires courses de désert
La Royal Enfield Bear 650 est un clin d’œil au dernier Big Bear Run, une célèbre course de désert américaine. En 1960, Eddie Mulder, alors âgé de 16 ans, remporta la compétition au guidon d’une Royal Enfield 500 malgré des difficultés techniques. Aujourd’hui, la Bear 650 célèbre cet esprit de compétition en intégrant une plaque hommage arborant le numéro de course du coureur. La Bear 650 devient ainsi le sixième dérivé de la plateforme 650 de Royal Enfield, aux côtés des Interceptor et Continental GT.
Une base d’Interceptor 650
La Royal Enfield Bear 650 est basée sur l’Interceptor, mais selon le chef de projet Glen Corbett, deux tiers de ses composants ont été repensés. Le cadre arrière a été modifié, l’échappement utilise désormais un système deux-en-un, et les roues sont plus légères, plus robustes et conçues pour le tout-terrain léger. Sa selle, avec une hauteur de 830 mm, est plus haute de 15 mm par rapport à l’Interceptor, offrant ainsi une position de conduite adaptée aux terrains variés.
Dotée du moteur 648 cm³ de la gamme 650, la Bear produit 56,5 Nm de couple à 5150 tr/min, soit 8 % de couple supplémentaire grâce à un échappement optimisé. Ce bicylindre parallèle, couplé à une boîte à six rapports, atteint une vitesse maximale de 167 km/h et accroche la zone rouge à 7500 tr/min, moment où le limiteur de régime intervient.
Royal Enfield Bear 650, quelques adaptations pensées pour les chemins
La Bear 650 adopte une ergonomie plus adaptée au tout-terrain léger, avec des repose-pieds abaissés de 25 mm et déplacés de 84 mm vers l’avant, pour une posture plus stable. Le guidon en acier, équipé d’une barre transversale, est cependant légèrement éloigné, ce qui pourrait être inconfortable pour les pilotes aux bras courts. En raison du large moteur, les jambes sont également un peu plus écartées. Enfin, l’embrayage a été avancé de 30 mm par rapport aux autres modèles 650 pour faciliter les manœuvres.
Les roues à rayons sont faites en aluminium, et le poids de 214 kg rend la Bear légèrement plus légère que l’Interceptor.
Suspensions de la Bear 650
Le châssis de la Bear 650 bénéficie d’un amortissement revu. La suspension avant est assurée par une fourche inversée Showa de 43 mm de Showa, tandis que la suspension arrière, Showa aussi, offre un débattement de 115 mm. On a hâte de voir ce que ça donnera sur les cailloux.
Royal Enfield a opté pour des pneus mixte légèrement cramponnés MRF, développés en Inde spécifiquement pour ce modèle en raison de régulations locales. Comparés aux Pirelli STR, ils présentent une gomme plus dure. A voir si en France la monte changera de série au moment de la commercialisation.
Freinage revu
La Bear 650 est équipée d’un système de freinage amélioré par rapport aux autres 650 de la marque, avec un disque avant de 320 mm et un nouveau maitre-cylindre pour une puissance de freinage plus douce et plus progressive. Le système est complété par un ABS Bosch qu’il est possible de désactiver à l’arrière.
Enfin, un écran numérique de quatre pouces avec connectivité Bluetooth permet aux pilotes d’accéder à la navigation GPS. Ce système est déjà utilisé sur l’Himalayan et la Guerrilla 450. La Bear 650 est également dotée d’un éclairage entièrement LED, une première pour Royal Enfield.
Disponibilité et prix du Royal Enfield Bear 650
La Royal Enfield Bear 650 sera disponible en chez nous dès février 2025, avec un prix de départ de 7 640 € pour la version en couleur Petrol Green. Les finitions Golden Shadow et Two Four Nine sont proposées respectivement à 7 790 € et 7 890 €.